ADULTES - ADOLESCENTS - ENFANTS
SYLVIE DARCE - 253 RUE DES OEILLETS - 40160 PARENTIS EN BORN - 06 67 28 74 57
Bonjour à tous,
Après ces 5 semaines de confinement, je vous propose un petit point, mais auparavant toujours la même obligation :
OBLIGATION : Respecter très scrupuleusement les mesures de confinement pour vous protéger, pour protéger les autres, et pour qu’on en sorte le plus vite possible ! Limitez vos déplacements et pensez à prendre votre attestation chaque fois que vous sortez.
Certains d’entre vous ont peut-être été personnellement touchés par cette épidémie, perdu des proches, des amis ou des connaissances, d’autres sont confinés seuls et peuvent souffrir de cet isolement, d’autres encore peuvent être confinés en famille et étouffer dans le huis-clos familial, certains sont désoeuvrés, d’autres sont débordés entre le télétravail et les enfants, certains ont peur, d’autres se sentent inutiles, …. Autant de manières différentes de vivre cette situation que d’individus.
Et si mon message se veut un message d’encouragement et d’optimisme un peu général, je n’oublie pas pour autant vos situations personnelles et je ne balaye pas d’un revers de la main vos interrogations ou vos souffrances ; simplement, je donne quelques indications pour éviter de laisser les émotions négatives s’amplifier de manière exponentielle et nous envahir.
WARNING MEDIAS !!!
Le premier conseil de mon premier bulletin coronavirus concernait la limite de votre consommation d’informations, et je ne saurais que trop vous inviter à vraiment continuer à vous protéger de l’overdose de médias.
Evidemment, il faut se tenir informé, mais notre défi est de trier les informations, séparer les faits des spéculations, des hypothèses, des polémiques, des conjectures, des fake-news, … parfois la trilogie buzz-audience-ressources publicitaires peut primer sur le contenu et les faits se retrouvent noyés au milieu des « blablas anxiogènes », alors vigilance ; je vous conseille le point en direct de J. Salomon sur France Info entre 19 et 20h qui donne l’évolution de l’épidémie en chiffres.
Evidemment, nous aimerions connaître l’avenir, entendre qu’il y a un vaccin, savoir si une 2ème vague est inévitable,… nous avons besoin d’être rassurés, mais ces réponses n’existent pas pour l’instant, il n’y a qu’hypothèses, extrapolations,…. malheureusement, plus on est en difficulté, plus on a envie de savoir ce qu’il va se passer après, plus on court partout pour essayer de savoir, et plus on s’inquiète de ne pas savoir ; connaître l’avenir n’est pas possible, alors un peu d’humilité, de patience.
Evidemment, nous avons besoin de comprendre, de trouver une explication logique, une raison, alors on va chercher le pourquoi, le comment et devant notre incapacité à accepter qu’il y a des choses qui échappent encore à notre connaissance ou à notre compréhension, on finit par chercher un coupable, on spécule, on finit même par en trouver … comme s’il n’y avait pas eu d’épidémies dans l’Antiquité, soit bien avant l'Institut Pasteur et les laboratoires P4 !
Nous n’avons jamais été confrontés à une telle situation, alors l’inquiétude est présente et légitime, mais nous devons faire en sorte de la contenir pour ne pas basculer dans l’anxiété, l’angoisse ou la panique. Nous sommes des adultes et c’est à nous de consommer intelligemment les informations : choisir le site ou la chaîne que l’on trouve la plus « sérieuse ou fiable », écouter les titres, suivre les reportages qui nous intéressent, éviter de s’attarder sur les sujets qui vont renforcer nos inquiétudes. Nous devons accepter que les chercheurs travaillent qu’ils ont des hypothèses différentes, qu’il faut du temps pour trouver des solutions,… Exerçons le tri sélectif sur les infos, et acceptons avec humilité notre condition d’être humain un peu dépassé par les événements.
COUP DE MOU ?
Peut-être avez-vous connu un petit « coup de mou », ou plusieurs ? Peut-être aviez-vous au début du confinement mis en place une organisation, fait un plan de rangement de l’appartement, pris des bonnes résolutions de gym, de lecture,… Et, au début, vous vous y êtes tenu, mais voilà, ça peut faire comme les bonnes résolutions du 1er janvier, ça commence fort, puis ça faiblit, alors on se laisse un peu aller, et on finit par laisser tomber. Ce n’est pas très grave, nos bonnes résolutions ne sont jamais qu’un deal entre nous et nous, des contraintes ou des objectifs qu’on s’impose et qu’on peut renégocier, voire abandonner quand on veut ; bref, on peut s’arranger entre nous et nous, bouger le cadre.
Mais le contexte actuel et très différent : la réalité et que le cadre nous est imposé et qu’aucun assouplissement ou arrangement n’est envisageable : on ne « deale » pas avec le confinement. Nous sommes empêchés d’agir, de circuler, de consommer, nous sommes coincés et privés de beaucoup de libertés. Quand on connaît l’attachement viscéral des français à la Liberté et aux libertés, on comprend aisément que des petits coups de mou ou des petites vagues de découragement surgissent.
C’est vrai, à quoi bon me lever le matin ou m’habiller si je suis seul ? à quoi bon respecter des horaires ? Pourquoi s’obliger à structurer le temps puisqu’on est encore coincés quelques semaines ? Et si on laisse ces « pourquoi » « j’ai pas envie » « pas aujourd’hui » « ça ne sert à rien » s’immiscer dans notre mental, alors, on ralentit, on devient morose,… le moral décline, et c’est la mauvaise pente !
Ces petits coups de mou sont peut-être inévitables et chacun d’entre nous peut avoir sa petite baisse de moral, d’énergie, d’envie, ce ras-le-bol. Alors accordons-nous le droit de passer une «mauvaise journée », mais décidons de reprendre le dessus dès le lendemain ! Et passé le coup de mou, on relève la tête, on remonte les manches, on met à jour son plan d’action pour les prochaines semaines de confinement, et on s’y remet.
LES BONNES NOUVELLES : LES FAITS - LES CHIFFRES
Vous connaissez mon penchant pour les faits : en voici un : le confinement, ça marche !
TENACITE – PRUDENCE
L’idée de retrouver bientôt un peu plus de liberté peut nous donner envie d’anticiper, de baisser la garde. Mais, même si la tentation est parfois très grande, il faut se ressaisir, ne pas multiplier les sorties et continuer à respecter scrupuleusement les consignes officielles. Chacun est acteur et partie prenante du confinement et si chacun s’autorise une sortie de plus, alors le virus saura en profiter, et personne ne veut ça.
Nous devons avoir en tête que lorsque le déconfinement débutera le virus circulera encore, que des nouvelles consignes nous seront probablement données et que nos nouvelles habitudes de distanciation sociale vont devoir perdurer ; il n’est pas question de s’imaginer que tout sera fini le 11 mai, et que tout recommencera comme avant.
Ne considérons donc pas le 11 mai comme la fin de l’histoire, mais comme une étape dans le processus de lutte contre le virus. Nous devons nous montrer raisonnables, responsables et confiants, c’est ce que nous faisons depuis le début de l’épidémie, nos efforts paient, alors continuons, nous sommes sur la bonne voie ! Courage !
A bientôt
PS : ne zappez pas le moment de solidarité qui fait du bien tous les soirs à 20 heures à vos fenêtres pour applaudir et soutenir le corps médical
Bonjour à tous,
Après ces 3 semaines de confinement, je vous propose un petit point, mais auparavant une obligation, un rappel et un petit plus :
UNE OBLIGATION : Respecter très scrupuleusement les mesures de confinement pour vous protéger, pour protéger les autres, et pour qu’on en sorte le plus vite possible !
UN RAPPEL : Les hôpitaux ont besoin de sang, n’hésitez pas à vous renseigner ; il est possible de se rendre à Percy pour donner
UN PLUS : Le rendez-vous tous les soirs à 20 heures à vos fenêtres pour faire du bruit pour soutenir le corps médical ; c’est un moment de solidarité qui fait du bien, ne le zappez pas !
Pendant cette période, nous devons tous veiller à ne pas laisser nos pensées dériver et nos émotions s’emballer, sinon nous risquons de développer ou d’amplifier des états anxieux ou dépressifs.
Celles et ceux qui me connaissent savent que je vais d’abord vous rappeler le contexte et les faits ; il est important de s’en tenir aux faits et d’éviter les spéculations, les interprétations,… car la plupart du temps, ces biais cognitifs sont dédiés à la production d’idées noires… Faisons la part des choses, lorsque le contexte nous est imposé comme le confinement, nous pouvons subir, nous rebeller, ou faire avec ; si nous choisissons d’accepter le contexte, alors notre objectif peut devenir de vivre la situation le mieux possible.
LE CONTEXTE – LES FAITS
RAISONNEMENT LOGIQUE - STATISTIQUE
Si vous n’avez pas développé de symptômes à ce jour, en continuant à respecter scrupuleusement le confinement, vous mettez toutes les chances de votre côté pour y échapper.
Certains d’entre vous pensent déjà que le risque existe, et vous avez raison, le risque zéro n’existe pas. La grippe existe tous les hivers et des gens en meurent en France tous les ans, est-ce que vous y pensez tous les hivers ? probablement pas…
Du fait que vous ne l’avez pas à ce jour et que vous respectez le confinement, quelle est la probabilité pour que vous contractiez le virus ? et pour que vous développiez une forme grave de la maladie ?....
CONFRONTATION A NOTRE SENTIMENT D’IMPUISSANCE
Il est possible que certaines personnes pensent ne pas en faire assez ou se sentent impuissantes ou inutiles et ressentent un sentiment de honte ou de culpabilité. Ne laissez pas votre auto-jugement négatif compliquer la situation.
Chacun participe à la hauteur de ses possibilités : soit en restant confiné, soit en travaillant à domicile, en faisant du bénévolat, en gardant les enfants,… Il n’y a pas de petite participation. Le simple fait de respecter le confinement pour limiter la transmission du virus est une participation à l’effort national. Ne sous-estimez pas votre contribution.
REALILSME – OPTIMISME ?
Ne nous faisons pas trop d’illusions, le confinement risque d’être prolongé …
Nous fêtons nos 3 semaines de confinement et il est possible que nous en soyons à la moitié, vous ne croyez pas ? Les résultats sont encourageants, et j’aime à croire que nous avons fait la moitié du chemin
PS : n’oubliez pas tous les petits conseils pour structurer le temps et vous occuper dans mon bulletin précédent ci-dessous
Bonjour à tous,
En ces temps de confinement je vous propose une petite liste de conseils, mais auparavant une obligation et un rappel:
UNE OBLIGATION : Respecter très scrupuleusement les mesures de confinement pour vous protéger, pour protéger les autres, et pour qu’on en sorte le plus vite possible !
UN RAPPEL : Les hôpitaux ont besoin de sang, n’hésitez pas à vous renseigner ; il est possible de se rendre à Percy pour donner
DES CONSEILS POUR GERER LE TEMPS DU CONFINEMENT
Quelques conseils de bon sens pour gérer le stress, l’anxiété et rester connecté à des émotions positives
S’imposer une limite sur les informations : pas plus de 2 fois par jour et s’en tenir à l’essentiel,
Structurer le temps en vous occupant : dresser une liste d’activités « que vous vous imposez » et une liste de loisirs « que vous vous autorisez » et répartir son temps entre ces différentes occupations ; pour ma part, j’ai fait 3 listes : les Zobligatoires (nettoyer le placard,…) les Zactivités (lire,…), et les Zinutiles qui font du bien (tester une nouvelle coiffure, apprendre à faire des nœuds marins…)
Mettre de la musique pour rester connecté à des émotions positives (indispensable pour les personnes seules)
Bouger pour stimuler le corps (suivre un programme de gym sur Youtube, danser…)
Limiter le stress Faire 3 fois par jour de la Cohérence Cardiaque (exercice de respiration) pour réduire le niveau de stress : suivre un exercice comme celui-ci, ou ceux de DavidO’Hare https://www.youtube.com/watch?v=b3hV0aSC998
En cas de cohabitation Evidemment, il n’y a pas de recette !
Pour les enfants, en dehors des activités scolaires, vous pouvez trouver sur Youtube des vidéos de danse ou de gym en fonction des âges ; vous pouvez les faire bouger même sans sortir.
Entre adultes, ça passe ou ça casse : c’est le moment d’apprendre à lâcher-prise ! Chacun doit bien se rendre compte que la mauvaise humeur et les coups de gueule ne nous feront pas sortir du confinement plus vite, alors, tant qu’à être coincés autant essayer de faire en sort que ça se passe le mieux possible.
En cas d’anxiété
L’objectif est de ne pas laisser nos pensées anxieuses prendre le pouvoir :
Garder des pensées en phase avec la réalité : le coronavirus est d’abord une grippe et la grande majorité des personnes qui l’ont contractée ont une forme bénigne et en guérissent.
Pour contrer votre système de pensées
Se créer un mantra à lire et à se répéter plusieurs fois par jour (à voix haute quand c’est possible) et aussi avant de s’endormir ; je vous donne un exemple juste pour vous montrer à quoi ça peut ressembler, mais un mantra doit vraiment être personnalisé pour vous correspondre.
Exemple : je respecte toutes les consignes de sécurité et je fais tout ce que je peux pour échapper au coronavirus. Je me protège du mieux que je peux, je suis en bonne santé et je fais tout ce qu’il faut pour que ça continue.
UN PLUS : Le rendez-vous tous les soirs à 20 heures à vos fenêtres pour faire du bruit pour soutenir le corps médical ; c’est un moment de solidarité qui fait du bien, ne le zappez pas !
Voilà courage! En respectant les consignes, chacun de nous peut lutter même modestement contre ce virus!